"Les parents savent même pas éduquer leur gosses!"
Joli titre acrocheur, vous ne trouvez pas?
Cette phrase, je l'ai souvent entendue. Surtout lorsqu'on parle des parents qui se voient retirer leur enfant parce qu'ils sont jugés incapable de s'en occuper. Il est vrai que dans certains cas, comme de la pédophilie, j'ai du mal à voir ces parents comme des humains... Mais pour tous les autres?
Pour revenir sur mes anciens stages, une chose me consternait terriblement: les éducateurs qui tenaient ce genre de discours. Vous savez, les phrases très jugantes, du style "Mais mince, ils sont stupides! tout le monde sait qu'il ne faut pas faire comme ça avec un enfant ayant cette pathologie", ou bien "les parents d'un tel? On ne les a jamais vu. Ils n'en ont rien à faire de leur enfant! Ca ne sert même à rien de les inviter pour la synthèse!!"
C'est tellement facile de dire qu'il faudrait faire comme ci, ou comme ça. Tellement simple de suposer que nous avons raison et les autres complètement tort!! Mais il y a un moment où il faut se réveiller, ouvrir les yeux pour voir ce qu'il en est réellement. Je n'ai encore jamais rencontré un seul parent qui n'aime pas son enfant. Pas un seul parent qui ne cherche pas, d'une façon ou d'une autre à s'investir dans la vie de leur progéniture. Le problème réside en réalité dans leur manière de s'y prendre.
Personnellement, je pars toujours du principe que les parents, à qui on retire leur enfant (ou à ceux placé dans un internat, ou un institut spécialisé), peuvent sans doute un jour reprendre leur place (s'il on considère qu'ils l'ont perdu... Ce qui n'est pas toujours mon point de vue...). Ce sont des parents qui à un moment de leur vie se retrouvent complètement dépassés par les évenements. Ils ont besoin de notre aide pour un temps, qu'on s'occupe de leur enfant, mais en leur laissant la place de parents qu'ils ont!!
Voila l'une des raisons qui m'a fait choisir la M.E.C.S. dans laquelle je vais travailler. Des projets sont REELLEMENT mis en place pour travailler avec les parents, pour toujours conserver le lien qui existe entre eux et leurs enfants, un travail qui vise un retour à la maison dans les meilleures conditions, avec un travail réfléchi avec tous les acteurs!
Serieusement, en y réfléchissant, c'est une question de bon sens: s'occuper d'un enfant pour qu'il aille mieux, c'est bien. Mais si on ne travaille pas avec les parents, un retour à la maison sera un échec dans au moins 90% des cas! C'est comme si vous donniez des médicaments pour calmer une douleur. Et puis dès que vous n'avez plus mal, vous stopez le traitement anti-douleur. Que se passera-t-il? La douleur revient, puisque vous n'avez pas soigner la cause de la maladie!
C'est un peu poussé comme exemple, puisque je ne vois pas les enfants comme une douleur, ni les parents comme une maladie, mais c'est l'idée que je voulais montrer.
Je suis ce qu'on appelle souvent une éduc. engagée. Un peu trop? peut-être. Mais ça, c'est une ligne que je considère primoridale, et dont je ne démordrais pas. Quand on dit qu'il faut travailler avec tous les partenaires, toutes les personnes qui "gravitent" autour d'un enfant, j'entend bien TOUS! et les parents sont en première ligne. J'ai choisi mon lieu de travail un peu à cause de ça. Et j'en suis fière^^
Cette phrase, je l'ai souvent entendue. Surtout lorsqu'on parle des parents qui se voient retirer leur enfant parce qu'ils sont jugés incapable de s'en occuper. Il est vrai que dans certains cas, comme de la pédophilie, j'ai du mal à voir ces parents comme des humains... Mais pour tous les autres?
Pour revenir sur mes anciens stages, une chose me consternait terriblement: les éducateurs qui tenaient ce genre de discours. Vous savez, les phrases très jugantes, du style "Mais mince, ils sont stupides! tout le monde sait qu'il ne faut pas faire comme ça avec un enfant ayant cette pathologie", ou bien "les parents d'un tel? On ne les a jamais vu. Ils n'en ont rien à faire de leur enfant! Ca ne sert même à rien de les inviter pour la synthèse!!"
C'est tellement facile de dire qu'il faudrait faire comme ci, ou comme ça. Tellement simple de suposer que nous avons raison et les autres complètement tort!! Mais il y a un moment où il faut se réveiller, ouvrir les yeux pour voir ce qu'il en est réellement. Je n'ai encore jamais rencontré un seul parent qui n'aime pas son enfant. Pas un seul parent qui ne cherche pas, d'une façon ou d'une autre à s'investir dans la vie de leur progéniture. Le problème réside en réalité dans leur manière de s'y prendre.
Personnellement, je pars toujours du principe que les parents, à qui on retire leur enfant (ou à ceux placé dans un internat, ou un institut spécialisé), peuvent sans doute un jour reprendre leur place (s'il on considère qu'ils l'ont perdu... Ce qui n'est pas toujours mon point de vue...). Ce sont des parents qui à un moment de leur vie se retrouvent complètement dépassés par les évenements. Ils ont besoin de notre aide pour un temps, qu'on s'occupe de leur enfant, mais en leur laissant la place de parents qu'ils ont!!
Voila l'une des raisons qui m'a fait choisir la M.E.C.S. dans laquelle je vais travailler. Des projets sont REELLEMENT mis en place pour travailler avec les parents, pour toujours conserver le lien qui existe entre eux et leurs enfants, un travail qui vise un retour à la maison dans les meilleures conditions, avec un travail réfléchi avec tous les acteurs!
Serieusement, en y réfléchissant, c'est une question de bon sens: s'occuper d'un enfant pour qu'il aille mieux, c'est bien. Mais si on ne travaille pas avec les parents, un retour à la maison sera un échec dans au moins 90% des cas! C'est comme si vous donniez des médicaments pour calmer une douleur. Et puis dès que vous n'avez plus mal, vous stopez le traitement anti-douleur. Que se passera-t-il? La douleur revient, puisque vous n'avez pas soigner la cause de la maladie!
C'est un peu poussé comme exemple, puisque je ne vois pas les enfants comme une douleur, ni les parents comme une maladie, mais c'est l'idée que je voulais montrer.
Je suis ce qu'on appelle souvent une éduc. engagée. Un peu trop? peut-être. Mais ça, c'est une ligne que je considère primoridale, et dont je ne démordrais pas. Quand on dit qu'il faut travailler avec tous les partenaires, toutes les personnes qui "gravitent" autour d'un enfant, j'entend bien TOUS! et les parents sont en première ligne. J'ai choisi mon lieu de travail un peu à cause de ça. Et j'en suis fière^^