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Publié le par noni

Hier, j'avais mis le morceau sommer  que je trouvais tellement joli, et qui m'a mise définitivement de bonne humeur pour la journée... Enfin presque.

Hier soir, mon grand frère m'a téléphoné pour m'apprendre que le matin, ma maman, qui n'allait pas bien du tout, qui a craqué complètement après s'être fissurée pendant longtemps, à appellé une ambulance, et a demandé à être acceptée dans un hopital psychiatrique de la région.
Mon père m'a appelé un peu plus tard pour me dire la même chose et m'apporter quelques éléments suplémentaires sur son état.

J'ai écouté, réécouté, ré-réécouté Sommer, ça me fait chaud au coeur le temps du morceau, et puis... Bin je recommence à penser.


Je n'ai qu'une seule chose à ajouter sur tout ça: la bipolarité est une sacré saloperie!! une petite bête insidieuse qui s'infiltre dans une personne et lui pourri sa vie. Je la déteste cette maladie, j'ai envie de la prendre, de lui tordre le cou, de la faire souffrir autant qu'elle fait souffrir autour d'elle, de la torturer autant qu'elle torture, et puis de la détruire pour que ma mère puisse vivre tranquille!!!
Je ne suporte pas de savoir qu'elle souffre, je ne suporte plus de voir qu'à chaque fois, elle va mieux, et puis dégringole complètement. Je veux qu'elle puisse vivre en paix, chose qui malgré toutes les prières qu'on puisse faire est impossible.

CONNERIE DE MALADIE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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A
Pardon si je t'ai parue un peu stupide sur çà ... C'est vrai que dans une situation pareille, ta maman a eu totalement raison et courage à elle et à vous tous qui la soutenez ! (et encore désolée, mais bon j'ai certains à prioris à cause de certains évènements)
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N
Je ne crois pas que ce soit stupide de poser des questions. J'ai juste eu un peu de mal quand tu m'as demandé s'il n'y avait pas autre chose a faire pour l'aider que de la mettre à l'hopital... Crois moi, on fait tout ce qu'on peut. Mais en même temps, on est humain, on ne peut pas l'aider autant qu'on le voudrait.
M
Tous mes voeux de soutien pour toi et ta maman
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N
Merci beaucoup^^
A
Coucou ! Je suis désolée pour ta maman. Mais çà existe réellement cette bipolarité? On appelle çà : trouble bipolaire majeur? Un médecin m'a dit que j'avais çà mais j'ai douté ... çà se manifeste comment? Je suis curieuse, c'est vrai ! Mais que ta maman soit dans un hosto psychiatrique, ce n'est vraiment pas la meilleure solution. Pouvez-vous l'aider autrement?
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N
Majeur, je ne sais pas, mais trouble bipolaire oui, c'est horrible, mais ça existe. C'est ce qu'on appellait avant, si j'ai bien compris, la maniaco dépression.  On peut comparer ces personnes à des vagues. Quand elle est tout en haut, c'est le côté ou tout va bien... Tout va trop bien, même. Puis il y a le creux de la vague, qui est le côté dépressif de la maladie, où la tout va mal. Cette maladie ne sera pas la même chez tout le monde, parce que chacun aura une vague différente. Certains une petite, et d'autres une très grande. POur la dernière cathégorie, tu peux me croire que même la phase ou tout va bien est très dangereuse (exemple d'un gars qui se croit tellement bien, tellement superieur, qu'il saute par la fenètre, persuadé qu'il ne lui arrivera rien).Un médecin ne peut pas te dire ca après une ou deux consultation, parce que dans bien des cas cette maladie peut se confondre avec juste des moments de dépressions. Mais quand il y a des phases maniaque, c'est autre chose que la dépression, et parfois, la vague s'étalle sur plusieurs mois, ce qui est le cas de ma maman. Il a fallu beaucoup de temps pour que le médecin s'en appercoive, et ensuite pour que ma maman le comprenne, l'accepte.L'hopital, pas la meilleure solution? Tu voulais qu'elle fasse quoi? Qu'elle se suicide?? C'est elle qui a pris son téléphone et a demandé à être hospitalisé. Et le meilleur des soins est celui choisi par le patient dans des cas comme celui-la nan?? Serieusement, si elle avait pu choisir, elle aurait fait comme les autres fois: serait partie dans un centre plus loins, au calme sur une petite montagne. Mais là, c'était l'urgence. Il fallait qu'elle parte, tout de suite. Je crois que j'aurais fait pareil qu'elle.Nous, qu'on fasse n'importe quoi, faut pas se leurer, y'a un moment où on est dépassé par les évenements, un moment où même tout notre amour et notre soutien ne suffisent pas. J'ai déjà mis plusieures années avant de réussir a voir quand elle était sur le haut de la vague, et quand elle était dans le creux, j'ai mis plusieurs années aussi à comprendre que c'était pas ma faute si elle se mettait à pleurer ou à casser la vaisselle alors que j'étais la dernière personne à lui avoir parler. Et je crois que c'est une maladie qui dépasse tout le monde, même ceux qui en sont atteints. Ma mère a eu l'immence courage de faire ce qu'elle a fait, de prendre les dernières forces qui lui restaient pour appeller à l'aide quelqu'on suceptible de l'aider.